Etape 4 à FAOYE
Les réveils sonnent à l'aube et c'est sur des charrettes que la Team voit le soleil se lever, un trajet embarqué, à destination de la ligne de départ informelle située au milieu de nulle part. Les concurrentes font face à une étendue aride, pas de chemin, pas d'arbre, juste au loin, la flamme Sénégazelle qu'il faut cibler avant de découvrir une zone de puits de sel qu'elles vont traverser. Ensuite, elles retrouvent le paysage de brousse avant de rentrer dans le village de Faoye où, là, elles affrontent le sable avant d'arriver à l'école élementaire.
L'accueil toujours aussi festif et cela se termine par la danse. Vient le moment de la distribution et un petit groupe quitte l'école élémentaire pour être dirigé vers la classe des tout-petits, à deux pas.
Le repas aujourd'hui est organisé dans une propriété privée, près du fleuve. On y va à pied. Avant de déjeuner, Chaque participante peut choisir une essence d'arbre et va le planter, sur les conseils d'un membre de l'équipe de cette pépinière hors du commun, c'est un moment fort, chargé de symbole.
C'est lors d'une reconnaissance de parcours que Jean-Michel FERRON, en 2011, a rencontré Mr Karim HARATI, ce "serviteur de l'homme", homme d'affaires discret qui a mis ses moyens pour la construction d'écoles et qui oeuvre pour le reboisement.
De cette rencontre est née une belle amitié. Il a accepté tout de suite d'ouvrir sa propriété et permettre ainsi à la Sénégazelle d'offrir une étape d'exception.
L'après-midi, après une attaque en règle exceptionnelle d'abeilles, sans gravité, la Tribu retourne à Simal, cette fois, en pirogues.
La journée se termine par un tournoi de lutte, organisé juste à côté du lodge. Le gagnant remporte un sac de 50 kgs de riz. Le sport national est pratiqué de façon très sérieuse partout dans le pays et cette démonstration est impressionnante.
Encore une journée bien chargée et riche d'émotions.
Demain, c'est "la Der" ! Bonne nuit !